Il faut que je vous raconte...
Récemment, tôt un matin, j'ai garé mon véhicule au centre de Vienne avant d'aller prendre mon train. Le train-train quotidien.
En temps normal, je pollue encore moins ; je prends le bus quand je ne suis pas désabusé par les transports en commun.
Il restait une place sous les fenêtres de l'immeuble dans lequel vit celle que je n'appellerai pas S ...comme Sylvie, par manque de discrétion.
J'avais un peu de temps à tuer. Alors mon regard fit un travelling sur les façades des bâtiments.
-Tiens ! les fenêtres de l'appartement de Sylvie sont grandes ouvertes. Elle doit avoir chaud, me dis-je, peu fier de constater la vivacité intacte de mon esprit de déduction, par ces temps de forte chaleur.
Alors j'envoie un sms à S., pas par les fenêtres même si elles étaient ouvertes...mais avec mon portable !
Vous me direz, j'aurai pu jouer du violon mais je n'avais pas de violon et accessoirement...je ne sais pas en jouer. Et mon trombone était resté...en "coulisse".
Alors dans vos rêves, une aubade pour celle que j'imaginais en tenue Aubade.
Par la grâce de mon outil technologique, à distance, je lui tins à peu près ce langage :
-Coucou. N'oublie pas de refermer les fenêtres...et de retirer ta nuisette.
Il ne s'est pas écoulé 5 minutes...quand, soudain, surgit à une fenêtre un corps féminin.
Elle se présentait à ma vue...en chemise de nuit ( je ne savais pas que ça existait encore).
Un instant, j'ai cru que la mémé de l'étage supérieur, cheveux grisonnants ébouriffés, avait reçu mon sms.
-Sylvie, pense à tout faire moins fort ; y compris la lecture de tes sms...