Récemment, j'ai accompagné une personne dans une clinique privée de la région de Vienne.
Nous étions tellement bien dans cet établissement, que nous y sommes restés, malgré nous, presque tout l'après-midi. Trois heures durant, exactement.
Notre "parcours de santé" a été le suivant :
Nous avons été accueillis à l'accueil.
Ensuite, nous avons attendu dans la salle d'attente. Nous avons alors consulté le docteur. Il nous a demandé de nous rendre au service radiologie au rez-de-jardin ; là, nous avons attendu ; nous avons été appelés ; attendu à nouveau, été rappelés à nouveau...
Retour au rez-de-chaussée, à l'accueil ; Là, nous avons été conduits à nouveau dans la salle d'attente pour patienter avec impatience.
Nous avons regardé la télévision (au rez-de-jardin, c'était la radio).
Enfin l'assistante du médecin-urgentiste nous a appelés.
Elle nous a laissés , seuls, même si nous étions deux, dans le cabinet ; elle nous a invités à attendre le docteur. Alors, nous avons attendu.
En attendant, une fois de plus, nous ne savions pas quoi faire ; alors, nous n'avons rien fait.
Nous nous sommes contentés de regarder.
L'écran d'ordinateur était en marche.
J'aime bien les ordinateurs.
Sans toucher un seul bouton, nous avons pris connaissance de la liste des patients qui avaient défilé dans le cabinet :
Nom, prénom, commune d'habitation, âge, heure d'arrivée à la clinique.
Ainsi, j'ai pu, sans rien faire autre chose que regarder, avoir confirmation d'une information.
Peu avant de pénétrer dans ce lieu, un homme avait été appelé par l'assistante du médecin. Seul le nom de famille avait été prononcé.
Ce nom me disait quelque chose et la personne ne me paraissait pas totalement inconnue.
Mais heureusement, l'ordinateur a parlé.
-Ca y est maintenant, je vois qui c'est, il vient d'une petite commune voisine.
Je ne pensais pas qu'il était aussi vieux ; et puis, je l'imaginais en meilleur état de santé que cela.
J'essayai aussi de mettre un nom sur un cliché.
Et les pieds ! Est-ce que ce sont les siens, les pieds ?
Dans un lieu où l'on pratique des infiltrations, tout cela prête à sourire. Quoique.