Récemment, j'ai connu un petit désagrément, somme toute agréable.
Mon véhicule a été victime d'une crevaison.
Un soir, en rentrant du travail, je récupère ma voiture garée au parking de la gare SNCF à Vienne.
Je constate qu'une roue est à plat.
Alors, je sais que je vais mettre les mains dans le cambouis.
Je m'attelle donc à la tâche.
J'ouvre le coffre et en ressors, le cric, d'abord.
Comble de malchance, celui-ci est rouillé.
Impossible de le régler comme il se doit.
D'ailleurs, quand bien même celui-ci aurait fonctionné, je n'aurais pas pu changer la roue car....je n'avais pas de manivelle pour desserrer les boulons.
Après une journée de travail, je suis moi aussi un peu crevé.
Mais soudain, une blonde surgit.
Une voiture s'arrête à ma hauteur, la vitre électrique descend.
Et là, je suis surpris.
La blonde conductrice me lance.
-Vous avez un problème ?
-Oui, j'ai crevé ; mon cric est rouillé et je ne dispose pas de manivelle.
-Ah ! en effet, c'est embêtant, me répond-elle.
Je vous aiderais bien, enchaîne-t-elle, mas je ne suis pas très bricoleuse.
Le contraire m'eût étonné.
Là, je me dis que c'est le monde à l'envers.
Mais je me demande tout de même si elle n'était pas un peu décolorée.
Entre-temps, j'ai téléphoné à un proche pour me venir en aide.
Décidément, elles ne sont pas toujours là où on les attend, les blondes.
Et quand elles sont là, c'est trop tard !