Ce mardi, je suis allé déjeuner dans un restaurant inter-administratif à proximité de mon lieu de travail (Lyon).
J'étais accompagné de deux collègues fort sympathiques.
A l'issue du repas, nous sommes allés gentillement déposer notre plateau vide à l'endroit réservé à cet effet.
J'avais ouvert la voie et mes deux accolytes me succédaient.
Alors que j'avancais à vitesse normale, soudain, mon pied gauche a glissé et mon corps a fait un mouvement en arrière sans pour autant chuter.
Le plateau a volé en l'air et tout son contenu est tombé au sol.
L'assiette et le verre se sont brisés avec fracas, troublant le bruit qui régnait dans ce lieu.
Visiblement, c'est un reste de poulet qui était tombé du plateau et que mon pied n'avait pas eu le "réflexe" d'éviter.
Soulignons que ce restaurant est truffé de fonctionnaires (des administratifs, des sapeurs-pompiers....et des "poulets" !)
Le pire est que la scène s'est déroulée à quelques mètres de la table où déjeunait tranquillement notre grand patron.
J'imagine qu'elles ont dû être ses pensées :
-C'est vraiment une équipe de bras cassés !
Mes deux collègues qui aiment passer inaperçus en ont été pour leurs frais.
Je les avais contraints, malgré moi, à s'accroupir pour ramasser les morceaux.
L'heure du café est venue.
Il y a des jours comme ça où l'on se dit que l'on aurait pas dû se lever.
Sur mon lieu de travail, je vais donc jusqu'au distributeur de café.
Je mets une pièce et le café tombe (lui aussi).
Repartant, je pose une main sur la poignée de la porte.
A ce moment précis, un collègue au tempérament plutôt énergique situé à l'extérieur s'apprête à rentrer dans la salle que je suis moi-même en train de quitter.
La porte s'ouvre sur moi sans que j'aie pu faire quoi que ce fût.
Tellement surpris, que mon gobelet de café a volé en l'air, le liquide se répandant sur le sol.
J'ai donc repris un autre café pour participer à la réunion que nous avions cet après-midi.
Inutile de vous dire que mes collègues n'étaient pas très rassurés.
Devant prendre les transports en commun en début de soirée, j'ai fait en sorte d'être très prudent pour traverser les rues.
Les deux gaillards qui ne manquent pas d'humour m'ont collé le surnom de... Pierre Richard.
Mais la revanche est un plat qui se mange froid.
Je la leur servirai...sur un plateau.