Jeudi 24 Août 2006, début de soirée. Gare de Lyon-Perrache. Le train s'ébranle et file en direction du sud.
Dans le compartiment où j'ai pris place, j'ai pour voisins un homme et deux femmes.
Par la vitre, je ne vois pas défiler les vaches...car il n'y a pas de vaches.
Pressentant que le sommeil allait se réveiller, je programme l'alarme de mon portable.
J'ai raison.
Quelques minutes et kilomètres plus tard, je dors profondément.
Je suis relâché, décontracté. Tout va bien.
Je suis dans le train mais je suis surtout dans mes rêves.
Soudain, je fais un grand sursaut ce qui me sort de mon sommeil.
Une sorte de Tsunami gagne le compartiment et mes deux voisines effrayées font à leur tour un sursaut.
-Et encore vous n'avez pas de chance ! lui dis-je, je ne me suis pas allongé sur vous.
Je suis bientôt arrivé à destination ; je laisse malgré tout active la programmation du réveil.
La sonnerie à son tour se déclenche : musique tropicale originale fortissimo.
Nouvelle effervescence.
Je me retourne vers ma voisine :
-Désolé ! je dois quitter la chambre.
Je m'habille (je remets ma veste).
Je me lève.
Le jour va se coucher...moi aussi.