Habemus Primus minister

François Bayrou...de secours : être nommé Premier ministre...un vendredi 13.

Tout auréolé du succès de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, inaugurée en grande pompe, il y a quelques jours, Emmanuel Macron vient de laisser s'échapper la fumée blanche du Palais de l'Elysée, ce vendredi. Enfin.

EmManuel a donc remis son casque pour s'attaquer à un nouveau chantier : reconstruire le gouvernement.

C'est donc un centriste - François le Béarnais - qu'il a choisi pour s'installer à Matignon.

Quant à Michel Barnier, son prédécesseur, antidépresseurs pourront être prescrits. A moins qu'après cette mémorable sortie de piste, l'intéressé ne retrouve la forme en regagnant ses montagnes savoyardes. Une manière de gagner quelque chose de tout de même.

Père de 6 enfants, François le Béarnais a appliqué scrupuleusement les recommandations de son lointain prédécesseur Michel Debré :  "faire des enfants sur une grande échelle". Visiblement François n'est pas tombé de l'échelle et  son centre vigoureux est assurément son point fort.

François Bayrou est un ancien bègue. Cela doit expliquer ses trois candidatures à l'élection présidentielle sans succès. L'Histoire bégaie aussi.

Homme de culture et d'agriculture. François est agrégé de lettres classiques (passionné d'Henri IV en particulier) ; il a exercé aussi le métier d'agriculteur. 

Aujourd'hui il savoure sa récolte.

Comme tout bon centriste, François le Béarnais est plutôt de droite mais parfois il lui arrive de pencher à gauche. Il a soutenu le socialiste François Hollande à l'élection présidentielle de 2012.

Mais si la nomination de François Bayrou fait, aujourd'hui, peut-être sens...peut-être que demain, elle fera... censure.