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Il y a quelques années, Louis Mermaz avait accueilli à Vienne  (Isère) une grand-messe avec  les journées parlementaires socialistes.

La cité gallo-romaine avait donc vu débarquer toute la communauté des députés et sénateurs socialistes.

Des mesures de sécurité draconiennes avaient été légitimement prises : tireurs d'élite...

Certains d'entre-eux étaient notamment postés sur le toit de la cathédrale Saint-Maurice. 

Le gardien - qui visiblement n'avait pas été informé de leur présence - referma consciencieusement les portes de l'édifice en fin d'après-midi, laissant les tireurs d'élite entre les seules mains de Dieu.

Inutile de vous dire leur surprise lorsque les hommes en armes après être descendus de leur poste de surveillance voulurent quitter l'édifice.

Mais ils finirent par retrouver leur liberté.

Encore aujourd'hui, Louis Mermaz s'interroge sur les circonstances de cet heureux dénouement : un miracle s'était-il produit dans sa ville ?

Je soupçonne Louis Mermaz de se demander rétrospectivement s'il n'aurait pas dû laisser tomber l'écharpe tricolore au profit de la soutane, pour tenir dans sa ville...... le rôle de "Don Mermazio" !

J'avance une autre hypothèse : il est possible que par la grâce des nouvelles technologies, les tireurs d'élite aient pu tout simplement lancer un appel de détresse.

Toujours est-il que les socialistes étaient assurément bien protégés ; Dieu sait reconnaître les siens !

 

Tag(s) : #Anecdotes

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