Jacques Chirac devrait être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour "l'affaire des chargés de mission de la mairie de Paris".
Sachant qu'il est sourd comme un pot, on imagine le spectacle quand il devra répondre aux questions des juges.
-Je n'entends pas ! messieurs les juges. Je ne comprends rien.
Ce à quoi les juges répondraient :
-C'est une affaire entendue Monsieur Chirac. Vous ne voulez tout de même pas que votre procès soit sponsorisé par AUDIKA !
Et Jacques Chirac lancerait aux magistrats :
-Je ne me souviens plus.
Et les juges de rétorquer :
-Vous écrivez vos mémoires et vous osez nous dire que vous ne vous souvenez plus !
A moins que ce ne soit pas vous qui ayez écrit ce livre et que vous ayez fait travailler au black...un nègre.
-Oh ! un nègre, répondrait Jacques Chirac, vous savez "déjà le bruit et les odeurs" vous n'y pensez pas ! Abracadabrantesque !
Sur un registre plaintif, le prévenu enchaînerait :
-Ma vie n'a pas été un chemin pavé de roses : j'ai dissous de manière calamiteuse l'Assemblée nationale ; j'ai dû dissoudre Edouard Balladur, j'ai dû supporter "Madame dix sous", la dame aux pièces jaunes ; j'ai été humilié par Valérie Giscard d'Estaing en étant "son" premier Ministre, sa chose, quoi ! On se souvient aussi de moi pour "La pelle de Cochin" que je me suis prise, pour la fracture sociale que j'ai transformée miraculeusement en facture sociale. Et aussi, qu'est ce que j'ai été ballot un jour... avec le mulot.
Tout ne m'a pas souri dans la vie, vous savez !
Enfin, dans une dernière envolée lyrique, l'ancien Président de la République regardant les juges "droit dans les yeux", dirait :
-Messieurs les juges, j'ai été Maire de Paris ; j'ai été deux fois Premier ministre ; j'ai été deux fois Président de la république ; et surtout, j'ai tâté le cul des vaches comme personne.
J'appartiens au patrimoine agricole, moi ! Et n'oubliez pas que les pommes c'était moi !
Au fond, je suis un élément de "l'identité nationale" !
Alors, messieurs les juges, je vous en conjure, me condamner, ce serait condamner la France.